-FORMATION DES PRESIDENTS DES ASSEMBLEES
POPULAIRES COMMUNALES-تـكـويــــن رؤســــــاء
الــمـجــالـــس الــشعــبـيــة الــبــلــديــة I. CONNAISSANCE
DES LOIS ET REGLEMENTS APPLICABLES EN LA MATIERE A- Exposé sur
l’ensemble des lois et des règlements qui régissent le domaine de l’hygiène et
la salubrité publique Le droit à la santé :Fondements en droit internationalL’émergence de relations
internationales en matière de santé a débuté en 1938 par la mise en place des
Bureaux Sanitaires en Europe et en Amérique.
En 1923, il y a eu la création de
l’Organisation d’Hygiène de la
Société des Nations (OHSN) et par la suite, l’ouverture de
bureaux sanitaires à l’échelle de la planète, la réalisation d’enquêtes
épidémiologiques et le développement de la recherche sur les maladies
infectieuses, les maladies endémiques et les cancers. Puis intervient la
création d’un système d’informations sanitaires, l’adoption de standardisation
biologique et la révision et l’administration des conventions internationales
sur la navigation maritime en 1926 et aérienne en 1933.
L’adhésion à l’OHSN a eu pour
effets l’aide technique aux pays membre pour la mise en place de services de
santé dans les pays, le développement de politiques de santé publique, les
interventions directes des experts (prévention des épidémies, approvisionnement
sanitaire et médical, consultations techniques, fourniture et supervision de
personnel …).
La conférence internationale de
la santé de New-York en 1946,
a vu l’inclusion du droit à la santé dans la Charte des Nations Unies au
titre de droit fondamental nécessaire à la stabilité mondiale.
Charte des Nations Unies :Art. 55 : en vue de créer les conditions de stabilité et de
bien être nécessaires pour assurer entre les nations des relations pacifiques
et amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits des
peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, les Nations Unies
favoriseront :
- le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi
et des conditions de progrès et de développement dans l’ordre économique
et social ;
- la solution des problèmes internationaux dans les
domaines économique, social, de la santé publique et autres problèmes
connexes, et la coopération internationale dans les domaines de la culture
intellectuelle et de l’éducation ;
- le respect universel et effectif des droits de
l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race,
de sexe, de langue ou de religion.
Art. 57 :
- Les diverses institutions spécialisées créées par
accords intergouvernementaux et pourvues, aux termes de leurs statuts,
d’attributions internationales étendues dans les domaines économique,
social, de la culture intellectuelle et de l’éducation, de la santé
publique et autres domaines connexes sont reliées à l’Organisation
conformément aux dispositions de l’Article 63.
- les institutions ainsi reliées à l’Organisation
sont désignées ci – après par l’expression « institutions
spécialisées ».
Déclaration universelle des droits de l’homme :
Art. 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la
sûreté de sa personne.
Art. 25 :
- Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant
pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment pour
l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que
pour les services sociaux nécessaires ; elle a le droit à la sécurité
en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou
dans les autres cas de perte de moyens de subsistance, par la suite de
circonstances indépendantes de sa volonté.
- La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à
une assistance spéciale. Tous les enfants qu’ils soient nés dans le
mariage ou hors du mariage jouissent de la protection sociale.
Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels :Art. 12 :
- Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le
droit qu’à toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et
mental qu’elle soit capable d’atteindre.
- Les mesures que les Etats parties au présent Pacte
prendront en vue d’assurer le plein exercice de ce droit devront
comprendre les mesures nécessaires pour assurer/
- La diminution de la mortinatalité et de la
mortalité infantile, ainsi que le développement suivi de l’enfant ;
- L’amélioration de tous les aspects de l’hygiène du
milieu et de l’hygiène industrielle ;
- La prophylaxie et le traitement des maladies
épidémiques, endémiques, professionnelles et autres, ainsi que la lutte
contre ces maladies ;
- La création de conditions propres à assurer à tous
des services médicaux et une aide médicale en cas de maladie.
Art. 6 :
- Le droit à la vie est inhérent à la personne
humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être
arbitrairement privé de la vie….
Organisation Mondiale de la
Santé :En 1946, 61 pays ont signé la
convention pour constituer l’OMS.
De 1946 à 1948, une commission
intérimaire réunissant les bureaux sanitaires a eu pour mandat :
-
d’assurer la révision et
l’application des conventions sanitaires existantes,
-
d’unifier les services d’informations
épidémiologiques
-
établir une classification des causes de
mortalité et de maladie
-
poursuivre la standardisation biologique
-
unification de la pharmacopée
-
poursuivre ou entreprendre la lutte contre la
malaria, la tuberculose, les maladies vénériennes
-
établir des programmes de formation du
personnel sanitaire
-
proposer des améliorations aux systèmes de
santé nationaux
-
offrir une assistance directe
OMS : 1
èreAssemblée mondiale de la santé, le 24 juin 1948 :
-
Définition de la
santé: l’état de
complet bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d’infirmité.
-
Objectif de l’O.M.S
.: amener tous les peuples de la terre
au niveau de santé le plus élevé possible (
art. 1 de la
Constitution de
l’O.M.S.)
-
Déclaration de
principe:
o
le droit à la santé s’inscrit au titre de droit
fondamental pour tous « quelque soient
sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou
sociale»
o la sécurité de
tous les hommes dépend de l’amélioration de la santé et de la lutte contre les
maladies en particulier les maladies transmissibles qui constituent un péril
pour tous.
Conditions
de réalisation (Préambule de la Constitution de
l’O.M.S.
)- rendre accessible les
connaissances scientifiques et médicales
- favoriser la coopération active du
public
- reconnaître que les gouvernements
portent la responsabilité de la santé de leurs peuples et doivent prendre les
mesures sanitaires et sociales appropriées
Constitution
de l’O.M.S. Les mesures
prescrites (art. 2)
- l’adoption et la mise en place de mesures
préventives et curatives visant la suppression des maladies (épidémiques,
endémiques, mentales); l’amélioration de la santé de certains groupes sociaux
(les mères et les enfants, les malades mentaux); le développement des méthodes
de diagnostic;
- l’adoption et la mise en place de mesures
générales concernant l’infrastructure des services hospitaliers et de la
sécurité sociale, les techniques sanitaires dans le domaine de l’hygiène
publique ainsi que l’amélioration de la nutrition, du logement, de
l’assainissement des conditions de travail et de tous les autres facteurs de
l’hygiène du milieu
- fournir, selon les cas et les
circonstances, l’assistance technique à des gouvernements qui en font la
demande (
art. 2c, 2d);
- proposer les conventions, accords
et règlements concernant les questions internationales de la santé, établir et
réviser la nomenclature des maladies, des causes de décès, encourager
l’adoption de normes internationales relatives aux produits alimentaires,
biologiques, pharmaceutiques et similaires
(art. 2k, 2s, 2u)
- favoriser la recherche
scientifique directement ou encourager la coopération entre les spécialistes et
les professionnels de la santé dans ce domaine (
art. 2h, 2j, 2n)- promouvoir la formation du
personnel sanitaire, médical et paramédical ainsi que les systèmes
d’enseignement nécessaires
(art.
2o)- servir de point central pour le
rassemblement et la diffusion des données statistiques, des documents et
informations scientifiques d’intérêt international
(2a, 2f) L’ O.M.S. et les pays membresLes premiers défis (1948-1972)Les
priorités internationales et la mise en
oeuvre en droit interne -
les programmes nationaux de santé
-
les programmes sociaux
Les priorités mondiales
face aux priorités nationales :
-
éliminer les grandes maladies endémiques (paludisme, hépatite etc.)
o améliorer l’hygiène de la maternité et de
l’enfance
o éradiquer la tuberculose
o arrêter la propagation des maladies
vénériennes
-
améliorer l’administration de la santé publique
o éliminer les maladies parasitaires
o éliminer les maladies virales
o favoriser la recherche et l’amélioration des
traitements en santé mentale
La santé et le développement (1968)Refonte du
Règlement sanitaire
international (1969) :
-
maximiser la sécurité contre la propagation des maladies d’un pays à
l’autre
-
renforcer l’application des principes de l’épidémiologie
-
améliorer l’élimination des sources d’infection et prévenir la
dissémination des vecteurs
Cette période coïncide avec l’indépendance de
nombreux pays qui se retrouvent sans infrastructure sanitaire autonome, sans
personnel qualifié ni programme de formation ni institution d’enseignement
Les priorités deviennent alors:
-
la formation professionnelle
-
le développement de la recherche
-
l’assistance directe à l’éradication des maladies telles que la
variole, le choléra, la peste, la fièvre jaune, le paludisme, la poliomyélite,
etc. (S’ajoutera, en 1987, la lutte
contre le SIDA)
Déclaration d’ Alma Ata (1978)Définition: Soins de santé primaires
Préambule: «On entend par soins de santé
primaires des soins de santé essentiels universellement accessibles à tous les
individus et à toutes les familles de la communauté par des moyens qui leur
sont acceptables, avec leur pleine participation et à un coût abordable pour la
communauté et le pays. Les soins de santé primaire font partie intégrante du
système de santé du pays, dont ils constituent le noyau, ainsi que du
développement social et économique global de la communauté.»
Les objectifs retenus:-
«donner à tous les peuples du monde, d’ici l’an 2000, un niveau de
santé qui leur permette de mener une vie socialement et économiquement
productive.
-
Les soins de santé primaires sont le moyen qui permettra d’atteindre
cet objectif dans le cadre d’un développement empreint d’un véritable esprit de
justice sociale.» (
Art. V)
Les soins de santé primaires (a. VII
)-
reflètent les conditions économiques et les caractéristiques
socio-culturelles et politiques du pays;
ils sont fondés sur l’application des résultats de la recherche
-
-visent à résoudre les principaux problèmes de santé par:
-
1) la promotion
-
2) la prévention
-
3) les soins
-
4) la réadaptation
Les soins de santé primaires
comprennent :
-
l’éducation aux problèmes de santé et à leur prévention; la promotion de
l’importance de la nutrition;
-
l’approvisionnement en eau
saine;
-
la protection maternelle et infantile y compris la planification
familiale,
-
la vaccination contre les grandes maladies infectieuses;
-
le traitement des maladies courantes
-
la fourniture des médicaments essentiels
-
exigent l’auto-responsabilisation de la
collectivité et des individus et leur participation à la planification, à
l’organisation, au fonctionnement et au contrôle des soins de santé primaires
(6)
-
doivent être soutenus par des systèmes
d’orientation/recours intégrés, fonctionnels et se soutenant mutuellement, afin
de parvenir à l’amélioration progressive de services médico-sanitaires complets
accessibles à tous et accordant la priorité aux plus démunis»
-
font appel aux personnels de santé
préparés à travailler en équipe
Le rôle des gouvernements: (art. VIII
) : élaborer des politiques et des plans d’action
pour
introduire et maintenir les soins de santé primaires
dans un
système national de santé complet L’Assemblée générale de l’O.M.S. : constate en 1986 (90% des pays membres produisent des rapports) :
a)
une dégradation générale des services de santé
b)
l’écart constant entre développement économique et santé
c)
l’émergence du problème de gérer les priorités sanitaires parallèlement au coût
du développement techno-scientifique de pointe
L’Assemblée générale de l’O.M.S réitère les objectifs d’Alma Ata pour l’an 2000 en réaffirmant les 5 principes
suivants:
-
le droit à l’égalité en matière de disponibilité et de distribution de
soins
-
la nécessité de la participation active de la population au
développement sanitaire
-
la promotion de la santé et la prévention doit occuper une place
identique à celle des soins curatifs
-
la technologie doit reposer sur des bases scientifiques solides tout en
étant acceptable pour tous les intéressés et réalisable sur le plan économique
-
tous les secteurs de l’activité humaine doivent être pris en compte en
fonction de leurs effets respectifs, directs ou indirects, sur la santé.
Définir les principales maladies de l’homme
(MTH / TIAC) et de l’animal (zoonoses), liées à l’hygiène ou ayant pour origine
l’insalubrité du milieu. Informer
sur l’existence de certaines maladies à caractère sporadique ou
épidémique. a/ La
tuberculose : Qu'est-ce
que la tuberculose?
La tuberculose est une maladie infectieuse causée par un
germe appelé Mycobacterium
tuberculosis ou bacille de Kock. Le germe entraîne généralement une
infection au niveau des poumons, mais il arrive aussi que d'autres organes
soient atteints.
b/
Les toxi
infections alimentaires collectives
Par définition une
Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC)
se traduit par l'apparition, au même moment, de symptômes le plus souvent
digestifs (diarrhée, vomissements, douleurs abdominales…), chez au moins deux
personnes ayant consommé un aliment en commun (à l'exception du botulisme qui
est une TIAC même pour une seule personne).
Agents :-
Salmonelles-
Staphylocoques-
Clostridiums CONSEILS POUR EVITER LES INTOXICATIONS
ALIMENTAIRES Quelques précautions simples à prendre pour éviter les intoxications
alimentaires :
Ø Se laver toujours les
mains après être allé aux toilettes et avant de faire la cuisine
Ø Laver fruits et légumes à
l’eau courante, surtout s’ils doivent être consommés crus
Ø Dégeler complètement les volailles ainsi que les viandes de
bœuf, et d’agneau, avant de les faire cuire.
Ø S’assurer que la nourriture
est bien cuite.
Ø Pour la viande cuite,
recouvrir dès la fin de la cuisson et garder au réfrigérateur.
Ø
Ne jamais mettre en contact de la viande cuite
avec de la viande crue
Les crises sanitaires qui se sont succédées dans le
domaine alimentaire ces dernières années ont ébranlé la confiance des
consommateurs dans la sécurité des produits alimentaires. CONDUITE A TENIR ET PREVENTION
DEVANT UNE TOXI-INFECTION ALIMENTAIRE Définition: Maladies à transmission hydrique et/ou alimentaire.
Germes responsables de MTH et de TIA.
Qui est charge de veiller a la salubrité des aliments que
nous consommons? Direction du
commerce.
Direction des
services agricoles.
Direction de la
santé et de la population.
c/
La fievre typhoide Qu'est-ce que la fièvre typhoïde ?La
fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes sont des infections bactériennes.
Les sujets malades et les sujets porteurs sains (qui
hébergent la bactérie mais ne présentent pas de signes cliniques) représentent
la principale source de contamination.
La transmission est oro-fécale par ingestion d'eau ou
d'aliments souillés.
Les symptômes de la maladie sont liés à la libération d'une
toxine par la bactérie.
Causes et facteurs de risqueLa maladie s'observe dans les pays où les conditions
d'hygiène sont défectueuses (zone tropicale).
d/
L'hépatite
A :Qu'est-ce que
l'hépatite A?
L'hépatite A est une maladie infectieuse du
foie causée par un virus (VHA). Sa sévérité clinique varie, allant d'une
maladie bénigne qui dure une semaine ou deux à une maladie gravement
invalidante qui dure plusieurs mois.Il existe d'autres types d'hépatite virale
comme l'hépatite B, l'hépatite C, l'hépatite D et l'hépatite
E. Ces hépatites et les virus qui en sont la cause ne sont pas liés à
l'hépatite A même s'ils entraînent aussi des lésions du foie. Les symptômes et
le mode de transmission de ces types d'hépatite peuvent être différents. Cela
signifie que l'hépatite est transmise de diverses façons et que, pour chaque
type, il existe différentes mesures de prévention de la maladie.Comment l'hépatite A
se transmet-elle?
Le virus de l'hépatite A est présent dans les
selles des personnes infectées. Généralement, c'est en ingérant une substance
contaminée par les matières fécales d'une personne infectée que l'on contracte
la maladie. Le virus se transmet plus facilement lorsque les conditions sanitaires
et l'hygiène personnelle laissent à désirer. Le virus peut également être
transmis au cours de rapports sexuels oraux ou anaux.On peut contracter l'hépatite A en buvant de
l'eau contaminée ou en mangeant des mollusques ou des crustacés crus ou insuffisamment
cuits provenant d'eaux contaminées. Les fruits, les légumes et d'autres
aliments peuvent être contaminés pendant la manutention. Cependant, le fait de
travailler avec une personne infectée, dans le même bureau par exemple, ne
présente pas de risque.e/ La rage :Qu'est-ce que la
rage et quelle en est la cause?
La rage est une maladie virale qui se transmet des animaux à
l'homme. Le virus de la rage infecte le système nerveux. Il est d'abord
transporté par voie nerveuse vers le cerveau où il se reproduit, puis il migre
par les nerfs vers la plupart des parties du corps. Finalement, le virus
atteint les glandes salivaires ou il est excrété dans la salive. À ce stade, il
y a déjà des lésions au cerveau, provoquant parfois des réactions violentes, puis
la mort.
Au bout de combien
de temps la rage apparaît-elle?
Chez l'homme, la période d'incubation (intervalle de temps
entre le premier contact avec le virus et l'apparition de la maladie) est
généralement de deux à huit semaines. Dans de rares cas, elle peut varier entre
10 jours et 2 ans. L'incubation est toutefois moins longue chez les enfants et
les personnes exposées à de fortes doses du virus. La dose est fonction de la
taille, de la gravité et de l'emplacement de la morsure ou de la griffure faite
par l'animal. Chez les animaux, la durée de la période d'incubation dépend de
l'espèce. Par exemple, chez le chien, elle dure de 14 à 60 jours, mais elle
peut aussi être plus longue.
Quelle est la source
du virus de la rage?
Le principal mode de contamination est le contact avec la
salive, les liquides organiques ou les tissus d'animaux infectés. Tous les
mammifères peuvent être porteurs de la rage, mais le virus se retrouve en
particulier chez certaines espèces :
- les animaux sauvages :
surtout les renards, , les chauves-souris et les ratons laveurs;
- les animaux d'élevage :
surtout les bovins, mais aussi les chevaux, les moutons, les chèvres
- les animaux domestiques :
surtout les chiens et les chats.
f/ La brucellose :
Définition :La
brucellose est une maladie infectieuse due à une bactérie du genre Brucella,
commune à certains animaux et à l’homme : on parle d’anthropozoonose.Sa fréquence est
en diminution en France (quelques dizaines de cas déclarés par an) et en
augmentation dans les pays en voie de développement.L’homme se
contamine au contact des animaux infectés (bovins, caprins, ovins) ou à
l’occasion de l’ingestion d’aliments d’origine animale (lait, fromages).
Le germe pénètre dans l’organisme par la peau ou par voie digestive. La contagiosité
est très importante. Causes et facteurs de risque La bactérie
responsable de la maladie fait partie du genre Brucella.Les professionnels
en contact avec les animaux contaminés représentent le principal groupe à
risque de la brucellose : bergers, vétérinaires, bouchers, agriculteurs… Le traitement
préventif :
- Réduire
les cas de brucellose animale : surveillance des troupeaux, abattage
des animaux infectés ;
- Mesures
individuelles (hygiène, pasteurisation du lait, protection dans les
laboratoires de bactériologie) ;
- Vaccination
des professions exposées
- La
brucellose est une maladie à déclaration obligatoire et une maladie
professionnelle indemnisable.
g/ La
leishmaniose : Les leishmanioses sont transmises à l'homme par la piqûre d’un insecte
infecté. Cet insecte est le phlébotome femelle. Le phlébotome pique
généralement au crépuscule.Le phébotome qui se nourrit de sang a
généralement été lui-même été infecté lors d'un "repas" sur un hôte
porteur de cette maladie. Cet hôte peut être un animal sauvage, un animal
domestique ou l'homme qui a été précédemment lui-même infecté.
- La plupart du temps, la
leishmaniose est transmise à l'homme à partir d'animaux (leishmaniose zoonotique) et
,toujours par l'intermédiaire du phlébotome. Il existe néanmoins des
formes transmises d'une personne à l'autre par l'intermédiaire des
phlébotomes (leishmaniose
anthroponotique)
Prévention
contre les piqûres:
- Il existe des produits
répulsifs à application cutanée locale ou des produits insectifuges mais
ils ne protègent que quelques heures et l'application doit être
renouvelée.
h/-l’échinococcose
ou kyste hydatique :
Maladie parasitaire ou l’homme n’est qu’un
hôte accidentel surtout les enfants.
La maladie se transmet par l’hôte
intermédiaire « le chien » ayant avalé des abats contaminés non
détruits et issus d’animaux malades,
pour se comporter par la suite comme source de contamination de l’environnement
par déjection des œufs de parasites, ces derniers collés aux poils du chien
vont être accidentellement avaler par l’homme en contact direct avec
l’animal.
Les
conséquences de l’échinococcose sur le plan économique, présentent des pertes
en protéines (saisies d’abats effectués au niveau de l’abattoir).
En prévention de cette maladie :
- ne jamais donner aux
chiens des abats infestés.
- Dénaturation et
enfouissement des abats parasités.
- Assurer une bonne
hygiène des chiens et chats.
- Toujours se laver les
mains après contact avec ses animaux.
- Déparasiter ces animaux
de façon périodique en suivant les directives
du vétérinaire.
Mesures préventives contre ces maladies:
- Application de la
réglementation en vigueur.
- Redynamisation ou
création des différents comités, MTH, zoonoses, cellules de veilles (grippe
aviaire).
- Axer sur la formation du
personnel concerné.
- Enquêtes
épidémiologiques.
- Cartographie
(délimitation des zones à risque ou à haut risque).
- Développement de l’I.E.C
(information, éducation sanitaire, et communication).
- Une bonne hygiène du
milieu.
- Respect des délais
d’exécution des différents programmes d’actions.
- dératisation et abattage
des chiens errants.
- Vaccination antirabique
des animaux (chiens, chats, bovins…..).
- Dépistage autour des cas
déclarés par les services vétérinaires
(brucellose et la tuberculose).
- Abattage sanitaire des
vaches brucelliques.
- Inspection régulière des
viandes rouges au niveau des abattoirs et tueries.
- Lutte contre l’abattage
clandestin.
- Visite et inspection
sanitaires des établissements d’élevage.
- Destruction des foyers
de phlébotomes par la pulvérisation
d’insecticides sur les mûrs pendant la journée dans les régions d’endémie.
- Evaluation des
programmes.
Le Point sur la
Grippe Aviaire
Plan National de lutte contre
la menace de pandémie de Grippe.
Introduction:
La pandémie de grippe semble
inévitable, l’Algérie se prépare activement à cette menace qui résulte d’une
recombinaison entre le VGA et le VGH.
À cet effet le M S P a élaboré un plan de lutte contre cette pandémie.
Le comité chargé
d’élaborer ce plan à rédigé les lignes directives du plan à savoir:
- le dispositif de veille;
- d’alerte;
- et de riposte face à cette éventuelle pandémie.
Nous sommes réunie
ce jour pour engager ensemble une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre
afin de sensibiliser, informer les personnels de santé et d’appliquer la C A T en suivant les
directives du MSP et les recommandations de l’ O M S.
Le Risque Pandémique:
Est-ce-qu’il y a un risque?
- Oui
Point de vue des Virologues
- Quand ?
On ne le sait pas, mais il y a risque d’humanisation du virus VGA dans le temps
(mois ou années)
Contrôle d’une
Pandémie:
L’humanité est mieux armée pour faire face à une nouvelle pandémie.
En quoi consiste ce
plan:
- La phase pré-pandémique : Les interventions visent à réduire le risque
d’émergence d’un virus pandemique.
- La phase pandémique : Les interventions viseront à réduire la morbidité, la
mortalité et la désorganisation sociale.
Il consiste en :
- des actions et mesures sanitaires et
médicales
- des interventions non médicales.
Les différents
aspects couverts par le plan:
1 - Surveillance virologique,
2 - Surveillance clinique et
épidémiologique,
3 - Vaccination antigrippale,
4 -
Constitution d’un stock stratégique en antiviraux,
5 -
Organisation des soins et planification des besoins,
6 -
Information, éducation, communication,
7 -
Intervention non médicales.
Surveillance Virologique:
Un réseau national de surveillance
de la grippe est en voie de concrétisation
- Surveiller les virus grippaux circulants
- Coordonner les activités de l’ I P A et des services vétérinaires
Surveillance
Clinique et épidémiologique:
Notification des cas de grippe Humaine hospitalisés pour complication.Organisation des soins et planification des besoins:
- Besoins en matériels de
protection : masques, lunettes, blouses, gants…
- Besoins en
médicaments et en équipements médicaux: kit de prélèvement, ATB, sérum, O2,
Radiographie.
- Identification des lieux de prise en charge ( services, polycliniques,…..)
- Identification du personnel soignant.
-
Organisation
des transports sanitaires
- Élaboration des fiches techniques
thérapeutiques selon les cas
- Mesures d’hygiène hospitalière
- Designer des médecins sentinelle (surveillance, prélèvement, réseau à Blida,
contacte avec l’IPA, MSP).
·
Information – Éducation
– Communication- Personnels soignant, les professionnels de santé
- Corps constitues
- Voyageurs
- Population générale.
o Informer sur les risques
et les moyens de les éviter
o rappeler les règles
d’hygiène
o Tous les moyens de
communications seront mis à contribution
o Pour chaque type de
population, le message de sensibilisation sera adapté.
-
Interventions
non médicales
- Mesures destinées à réduire le risque de transmission inter humaine:
isolement des cas avérés, protection des cas contacts
- Mesures destinées à réduire les contactes sociaux: isolement à domicile,
fermeture des établissements scolaires, interdiction des rassemblement,
restriction des déplacements.
- Mesures au niveau des frontières: contrôle rigoureux des voyageurs des zones
affectées, fermeture de frontières.
Le but actuellement
- Éradiquer la maladie au niveau des élevages, car s’il diffuse = pandémie
mortelle, vue qu’il n y a aucune immunité contre ce virus (n’a jamais
circulé)
- Mais? Problème = le flux migrateur des oiseaux
- Se préparer par : l’organisation des soins et préparation des structures
La peur
- Le malade est contagieux avant le début des symptômes
- H5 N1 provoque une maladie grave chez l’homme
- Pandémie car le virus n’a jamais circulé
- L’épidémie n’est pas influencée par la saison
- Le vaccin ne peut être fabriquer pour par la souche circulante H? N?; demande
plusieurs mois
- Le vaccin n’arrête l’épidémie qu’après 6 à 9 mois après l’apparition du
nouveau variant « dégât considérables »
Conclusion
La menace économique pour tout le secteur de l’élevage de volailles et bien
réel donc la menace pour la santé ne peut pas rester théorique, les épidémies
du passé étaient dû à une recombinaison entre VGA et VGH
L’ENVENIMATION SCORPIONIQUE : VOIR QUESTION ANNEXES
LA TOXICOMANIE.
Définition, causes du développement de ce fléau
OFFICE NATIOANAL DE LUTTE CONTRE LA DORGUE ET LA TOXICOMANIE
Plan
de l’intervention
I. Situation de la drogue en Algérie
II. L’office National de Lutte Contre la Drogue et la Toxicomanie
III. Le Plan Directeur National de
lutte contre la drogue
LE TRAFIC DE DROGUE DANS
LE MONDEvPhénomène mondial.
v Fléau
des temps modernes.
vInterconnexion
entre la drogue et les autres formes de criminalité organisée.
vDeuxième
marché économique mondial avec 500
milliards de Dollars, (après les armes),
bien avant le pétrole vPréoccupation majeure des Etats et des Gouvernements.
LA
DROGUE EN ALGERIE § Danger réel, péril en la demeure.
§ Nécessité d’une mobilisation accrue.
EPIDEMIOLGIE DU SIDA EN ALGERIE ET DANS LE MONDESIDA• S SYNDROME
• I IMMUNITAIRE
• D DEFICITAIRE
• A ACQUIS
EPIDEMIOLOGIE DU SIDA L’épidémie du sida
est une catastrophe pour l’humanité. L’avenir présage d’une aggravation de la situation en Afrique et en Asie.
L’ampleur des
décès rend le control plus complexe avec
la rapidité de l’épidémie.
Prévention population générale•Fidélité
•Abstinence
•Hygiène physique avant et après les rapports
Préservatif•C’est quoi un préservatif
• qualité
• Taille
• USAGE UNIQUE
•INTERET infection
hygiène
contraceptif
Population vulnérable•Tous les jeunes en général
•Les garçons sans abri et les enfants de rue
•Les garçons qui abandonnent l’école
•La pauvreté
•Les prisons
•Les marins pécheurs
•L’armée
•Collectivités pour adolescents (internat,
colonie, voyage organise)
Les centres touristiques
Les émigrés
(solitude)
Les ouvriers
Prévention en milieu
médical Le risque de
contamination par HIV et les craintes engendrées par l’épidémie ont parfois
suscite des réactions de peur et de rejet de la part des professionnels de la
santé.
L’information, la
formation et le respect de la déontologie devraient normalement prévenir de
tels comportements.
L’intérêt du respect
des règles de sécurité et de prévention.
Précautions générales•LAVGES DES MAINS
•TENUE DE TRAVAIL (blouse, gants, masque, lunette)
Manipulation d’objets tranchants est dangereuse
Précautions •Les aiguilles ne doivent être ni recapuchonnees, ni pliées,ni
brisées.
•Le matériel a usage unique doit être élimine dans des récipients hermétiques clos.
•Le matériel a usage multiples doit subir les procédés habituels
(nettoyage, décontamination, désinfection, stérilisation)
•Les déchets médicaux seront incinérés, après avoir été places
dans des emballages adaptes.
Manipulation des
produits de laboratoires•Ne jamais pipeter à la
bouche
•Ne pas ouvrir une centrifugeuse
•Demander l’acheminement des examens dans un double emballage
•Inactiver les déchets de laboratoire par chauffage avant leur
évacuation
Particularités des soins
• sages femmes
•Dentiste
•Kinesithrapie
•chirurgien
LES MALADIES A
TRANSMISSION HYDRIQUE
REALITES ET PERSPECTIVES Principales causes des maladies a transmission hydrique
§cross
–connexion
§inondation
des vides sanitaires
§infiltration
des eaux usées de surface lors des
lessivages dus aux pluies
Principaux facteurs a l’origine de ces épidémies
–la non
conformité des réseaux d’aep et d’assainissement
–la
pénurie de certains matériaux nobles comme la fonte
–le
développement de l’habitat illicite
–l’empiétement
des taches et prérogatives entre plusieurs institutions et organismes
–l’utilisation
de procédés techniques non adaptes a notre pays (vides sanitaires et gaines
techniques etc.)
–l’insuffisance
voire l’absence de schémas de ramifications des réseaux d’AEP et
d’assainissement
–l’inapplication
des principaux textes de lois portant
sur l’urbanisme et l’habitat : on assiste actuellement a une rurbanisation de
la ville
–l’inadéquation
des taches et prérogatives de la commune en matière d’hygiène et de salubrité
publique avec les moyens matériels et humains mis à sa disposition
–l’empiétement
des taches et prérogatives dans la gestion de l’AEP et l’assainissement entre
la commune, les DHW
Bonnes perspectives
lcréation
de l’aide et de l’ONA
lrévision
du code de la commune et de la fiscalité communale
lbudgétisation
des BHC
lmise en
place de la police des eaux
lmise en
place de la police de l’urbanisme
lrenforcement
des inspections de l’environnement
lfinalisation
et mise en œuvre des règlements sanitaires et urbanistiques de wilaya
II.
HYGIENE ET ENVIRONNEMENT HYGIENE DU MILIEU INTRODUCTIONSi,
à l’époque moderne, des progrès ont été
accomplis dans le domaine de la santé, la cause en est, non seulement dans les
découvertes médicales, mais aussi et surtout à une meilleure compréhension des
effets que l’environnement et le mode de vie exercent sur l’état de santé de
l’homme.A notre époque, le mot « environnement » a
pris une résonance nouvelle dans toutes les sociétés en milieu rural comme dans
les grandes villes. En réalité, ce mot a le même sens que celui utilisé
antérieurement : « milieu ».
On
désigne ainsi sous le mot « environnement » ou « milieu »
l’ensemble des forces biologiques, physiques ou sociales capables d’agir sur
l’homme et de modifier son développement, son comportement et son niveau de
santé.Avec
les progrès techniques actuels nous assistons à un bouleversement de
l’existence partout dans le monde (essor démographique important source de
pénurie et de misère lorsqu’il est démesuré, la densification des
agglomérations qui est à l’origine de maladies sociales et de troubles de la
réadaptation sociale et professionnelle…). Et,
c’est ainsi que, depuis le siècle dernier, un intérêt grandissant est accordé à
la connaissance des rapports de l’homme avec son milieu. L’ENVIRONNEMENT
ET LA SANTE « L’environnement
est la clé d’une meilleure santé ». (1)L’OMS
inclut dans le terme Environnement des paramètres physiques liés aux milieux
(pollution de l’atmosphère, de l’eau, impact des déchets...) et à l’ensemble
des activités humaines (air ambiant, accidents domestiques, violences urbaines...)
(2)L’environnement
est source de danger notamment par le biais de phénomènes naturels, d’activités
économiques (énergie, industrie...), de lieux d’activité humaine (habitations,
lieux de travail...). Les
vecteurs entre l’environnement et l’homme peuvent être : les eaux, la chaîne
alimentaire, l’air ambiant extérieur et intérieur, les rayonnements ionisants
ou non, etc.
La salubrité de l’environnement concerne tous les facteurs physiques, chimiques
et biologiques exogènes et tous les facteurs connexes influant sur les
comportements. Cette
notion recouvre l’étude des facteurs environnementaux susceptibles d’avoir une
incidence sur la santé, ainsi que la lutte contre ceux-ci.
L’hygiène du milieu vise à prévenir les maladies d’origine environnementale et
à créer un environnement favorable à la santé. Cette définition exclut les
comportements qui ne sont pas en rapport avec l’environnement, les
comportements liés au milieu social et culturel et les facteurs génétiques. (
1) et (
2) Déclaration de l’Organisation mondiale de la
santé, à la Conférence
ministérielle « santé et environnement », Londres, juin 1999).
Pour
assurer à la population un logement salubre, pour lui garantir une alimentation
de qualité, notamment en eau, pour pallier les effets de l’accumulation des
déchets, des servitudes s’imposent : ce sont les règles d’hygiène.Pour
donner à la cité une structure appropriée aux nécessités de la vie en
agglomération, des disciplines sont indispensables : ce sont les
règles de l’urbanisme.1.
Hygiène de l’habitation :
Qu’est ce qu’une habitation
salubre ?
L’habitation
salubre est celle qui répond à des conditions techniques appropriées de
construction et satisfait aux obligations de la vie familiale, mentale et
culturelle.Le
logement salubre doit être conforme aux techniques d’aménagement des maisons
connues sous le terme de « Domisme » (science qui tend à assurer, par
des garanties de structure, la fonction tutélaire de la demeure (1):
-
non encombrement,
-
exigences physiologiques
particulières aux enfants,
-
besoins domestiques,
-
proximité du lieu de travail et de
l’école,
-
goût et psychologie de l’occupant.
Critères d’un logement salubre :
ü L’emplacement des
logements doit être judicieusement choisi, la façade principale orientée
vers le sud-est, sud ou sud-ouest ; la profondeur de vue directe doit être
suffisante pour que les constructions voisines ne se gênent pas et enfin, la
moitié des façades percées de baies doit être exposée à l’ensoleillement
pendant deux heures par jour.
ü Les pièces doivent être
suffisamment vastes (chambre à coucher : 20 m
3 par occupant, la surface d’une pièce
est d’au moins 9 m2
, celle de la cuisine est d’au moins 5 m
2 et la hauteur sous plafond est
de 3 m -
ne doit pas être inférieure à 2,50 m-
ü L’aération des
locaux doit fournir à chaque occupant au moins 2 m
3 d’air frais
par heure.
ü Le chauffage :
tout logement doit pouvoir être chauffé individuellement à une température de
18° C à 20°C
et posséder au moins un conduit de fumée indépendant.
ü L’éclairage o L’éclairage naturel doit être largement assuré dans tout local
destiné à l’habitation et la surface des fenêtres doit être au moins égale au sixième de la surface des
pièces.
o L’éclairage électrique : l’éclairage insuffisant comme
l’éclairage puissant fatiguent la vue. Pour un logement familial, un
éclairement de 20 lux est largement suffisant.
ü Servitudes et sanitaires :
o L’habitation salubre doit être alimentée en eau potable et
comporter un cabinet de toilette avec lavabo, baignoire ou douche.
o Des dispositifs spéciaux de sécurité contre l’incendie doivent
exister dans les immeubles de grande hauteur.
Logements insalubres :
ü Un logement est insalubre lorsqu’il constitue par lui-même, ou
par les conditions dans lesquelles il est habité, un danger pour la santé des
occupants ou des voisins.
ü Certaines insalubrités sont dues au voisinage :
construction trop élevée qui prive d’ensoleillement les logements environnants,
établissements classés, …
ü Autres causes d’insalubrité :
o Des locaux vétustes rendent le logement insalubre,
o Humidité : elle est souvent associée à une insuffisance
d’aération, d’ensoleillement et de chauffage,
o Le bruit : il constitue un des graves inconvénients des
immeubles collectifs (bruit de chasses d’eau, bruits de robinets et radio chez
le voisin, les conversations qui filtrent à travers les murs dévoilant
l’intimité des familles, auxquels s’ajoutent les bruits de la rue). Ces bruits
sont à l’origine de nervosité.
o La malpropreté des occupants, souvent due au surpeuplement des
logements, est aussi cause d’insalubrité
. 2.
Pollutions de l’atmosphère :
C’est
surtout en ville que les pollutions atmosphériques présentent des dangers pour
la santé publique. Cependant, avec la dissémination de l’industrie, ces
pollutions sont également dangereuses pour la campagne.L’origine
de la pollution atmosphérique est triple : chauffage domestique, industrie
et automobile.La
meilleure prophylaxie relève de l’urbanisme : décentralisation urbaine au
profit des agglomérations de moyennes importance, dispersion des grandes
agglomérations fragmentées par de vastes massifs verts, dérivation préurbaine
de la circulation automobile, implantation de l’industrie à distance des zones
résidentielles.3.
Hygiène des transports et accidents de la circulationUn
progrès considérable est enregistré en matière de transport par le
développement rapide des moyens de transport. Ce progrès facilite le voyage qui
devient rapide et confortable mais il est à l’origine de l’augmentation
considérable du nombre d’accidents.Pour
ce qui de l’hygiène générale des transports, il faut signaler que nul lieu
n’est plus favorable à la diffusion de maladies infectieuses, notamment
respiratoires, qu’un véhicule de transport en commun et, eu égard à
l’importance du brassage de population, la distance parcourue n’a pas beaucoup d’importance.D’un
autre côté, le nombre de véhicules automobiles augmente de jour en jour et il
n’est pas étonnant que les accidents de transport soient également en
augmentation au point de constituer un fléau social.4.
Le bruitOn
appelle bruit tout son indésirable.Le
bruit peut provoquer :-
des réactions physiopathologiques
(accélération de la respiration, du pouls, une augmentation de la tension
artérielle, des troubles digestifs, une augmentation de la fatigue…),
-
des réactions psychomotrices et
psychiques (diminution de l’attention et du rendement, irritabilité et états
névrotiques…),
-
l’exposition prolongée au bruit
produit une fatigue auditive qui peut aller jusqu’à l’hypoacousie définitive.
Quelles
sont les normes de tolérance (limite acceptable) pour l’intégrité de l’appareil
de l’audition ?-
Chambre à coucher : 20 – 30
db
-
Salle de réunion : 30 – 40 db
-
Secrétariat : 40 – 50 db
-
Atelier : 60 – 70 db
Origine
des bruits :-
les bruits de la circulation et de
la voie publique
-
les bruits dus aux avions
-
les bruits dans les habitations
-
les bruits industriels
5.
L’eauL’OMS
affirme que « la fourniture d’eau de boisson à une population croissante
modifie la situation sanitaire du monde plus qu’aucune autre mesure »L’eau
d’alimentation nous est fournie par les nappes aquifères profondes,
habituellement captées par forages mais aussi, par les eaux de surface, puisées
dans les oueds et les rivières ou accumulées dans les barrages et par
dessalement de l’eau de mer. Les eaux de surfaces sont l’objet d’une pollution
croissante. L’eau
est dite potable quand elle n’offre aucun inconvénient pour la santé publique.Une
eau non potable est celle qui contient des agents de maladies infectieuses, des
corps toxiques, cancérigènes ou sensibilisants.L’eau
est donc capable de véhiculer les agents de nombreuses maladies infectieuses ou
parasitaires. Les eaux de surfaces peuvent être polluées par des substances
toxiques employées par les ménagères, les cultivateurs et les industriels.Le
contrôle de l’eau d’alimentation doit se faire dans le respect de certaines
règles de prélèvement et de transport. L’eau doit être prélevée aseptiquement
dans un flacon stérile et être transportée dans une glacière au laboratoire.Ce
contrôle doit comporter :-
Un examen physique :
o Evaluation de la température de l’eau (sur place)
o pH,
o résistivité électrique,
o turbidité
o et saveur
-
Une analyse chimique :
o Détermine le degré hydrotimétrique,
o Et vérifie la teneur de l’eau en
§ Matières organiques
§ Nitrates, nitrites et ammoniaque,
§ Autres éléments (composés phénoliques, chrome et cyanures,
arsenic et sélénium, plomb, manganèse, fer, fluor, cuivre et zinc.
-
Une analyse bactériologique :
o Colimétrie avec identification d’Escherichia coli,
o Dénombrement de streptocoques fécaux,
o Recherches de bactériophages « fécaux »
Au
même titre que l’eau d’alimentation, celle des piscines, bassins et baignades
doit être soumise à un contrôle qui comporte le dénombrement des germes totaux,
la colimétrie, le dénombrement des streptocoques fécaux et des staphylocoques
totaux.Règlements :-
Loi N° 83-17 du 16 juillet 1983
portant code des eaux (158 articles).
-
Ordonnance N° 96-13 du 15 juin
1996 modifiant et complétant la loi 83-17 portant code des eaux.
-
Loi N° 90-08 du 7 avril 1990
relative à la commune.
Beaucoup de maladies résultent de l’absorption d’une
denrée alimentaire où s’est produite une multiplication bactérienne préalable.
Ces denrées alimentaires infectées
peuvent être à l’origine de toxi – infections, d’intoxications ou
d’infections alimentaires. Les
toxi – infections alimentairesLes toxi-infections alimentaires sont des accidents
d’apparition rapide, ce qui les différencient des infections alimentaires qui
ne se déclarent qu’après une assez longue phase d’incubation.On distingue :-
des
accidents nerveux, paralytiques, déterminés par les toxines (Botulisme)-
des
accidents gastro-intestinaux, consécutifs à l’ingestion de denrées souillées
par diverses bactéries,-
des
accidents vasomoteurs par intoxication histaminique. A titre indicatif, citons
quelques unes de ces affections :
-
Le Botulisme
o
Maladie qui a pour origine
des aliments toxigènes que l’on trouve exclusivement dans les conserves.
o
Les signes cliniques
apparaissent très rapidement avec
paralysie de l’accommodation et ophtalmoplégie externe et la mort peut survenir
au quatrième jour.
o
La prophylaxie repose
essentiellement sur la préparation et la stérilisation correctes des conserves
alimentaires.
o
La déclaration des
accidents collectifs est obligatoire.
o
L’enquête épidémiologique
est primordiale.
-
Les toxi – infections
alimentaires à type de gastro – entérite aigue qui se présentent sous trois
grands aspects :
o
Les manifestations à type
infectieux
§
se déclarant après une
incubation de douze à vingt quatre heures avec nausées, vomissements, diarrhée,
douleurs abdominales, fièvre à 39 ou 40°C
§
l’évolution dure 2 à 5
jours
§
elles sont provoquées par
toutes les Salmonelles à l’exclusion de S. Typhi et de S. paratyphi A.
o
Les manifestations à type
d’intoxication :
§
se caractérisent par une
phase d’incubation très courte (2 heures au plus)
§
le début est brutal :
vomissements en fusée, diarrhée profuse, collapsus et crampe.
§
Les malades n’ont pas de
fièvre
§
La guérison est souvent
très rapide
§
Ces accidents sont dus aux
toxines produites par le Staphylococcus Aureus.
o
Les toxi – infections par
germes mineurs ou d’origine indéterminée :
§
Tableau clinique souvent
moins grave que les 2 citées plus haut,
§
Beaucoup d’espèces
bactériennes peuvent être à l’origine de ces toxi – infections.
L’aspect épidémiologique le plus
caractéristique de toutes ces toxi – infections est celui d’une épidémie
massive, de quartier, de banquet, de collectivité ou familiale.
La prophylaxie est
essentielle :
o
C’est l’application
habituelle et systématique des règles d’hygiène :
§
des abattoirs
§
et de l’alimentation :
·
Nettoyage des cuisines et
du matériel de cuisine,
·
Remplacement des torchons
et serviettes par du papier absorbant, lavage à l’eau chaude des assiettes et
couverts,
·
Propreté du personn